La gutta :

Le serti à la gutta sert à délimiter les contours des dessins et à empêcher que la couleur ne fuse en dehors des limites. La gutta incolore est une substance caoutchouteuse, légèrement beige, qui à la consistance du miel. Si elle est trop épaisse, il faudra la diluer avec de l’essence F.

Pour enlever cette gutta et laisser des contours blancs autour des dessins, après étuvage, il faudra tremper la soie dans un bain à base d’essence F. Il existe différentes sortes de gutta : transparente, noire, dorée, argentée pour donner à vos dessins encore plus de profondeur.

L’antifusant :

Est un produit qui imperméabilise la soie, ce qui permet de peindre en direct et d’exécuter un travail extrèmement délicat. Il est fait à base de 1/3 de gutta naturelle et 2/3 d’Essence F. Avec une boule de coton, il faut imprégner la soie d’abord dans le sens horizontale et ensuite dans le sens verticale. Toutes les fibres doivent être imprégnées. Si ce n’est pas bien effectué, la couleur va fuser par certains endroits et, créer des démarcations. Il ne faut pas en mettre trop car la couleur va perler comme sur une toile cirée.

Le Batik :

C’est un procédé de tissu par teinture après avoir masqué certaines parties avec de la cire (origine : Afrique XVIIe siècle.

Il y a deux sortes de cire : la cire à craqueler qui se présente en copeaux orangés et la cire à réserve qui se présente en bloc blanc et beige.

Les instruments : un chauffe cire pour chauffer la cire et le Tjanting est un réservoir en cuivre se terminant par un ou plusieurs embouts plus ou moins fins par lequel la cire s’écoule ; il est monté sur un manche en bois. Il s’emploie pour délimiter un dessin. Il permet de protéger les espaces que l’on veut laisser blanc. Peindre un premier fond sur toute la surface, enlever l’excédent de peinture. Laisser sécher, très important.

Ensuite, appliquer à nouveau sur les endroits que l’on veut réserver. Peindre ainsi de suite en fonction du nombre de couleurs désirées. Lorsque le dernier fond est complètement sec, enlever la cire en repassant en ayant mis au préalable de vieux journaux. Fixer la soie.

Le Sel :

Les sels employés sont le gros sel de cuisine ou bien le sel de lave vaisselle.

Mouiller au préalable la soie avec les couleurs choisies, poser les grains de sels en évitant de faire des paquets. Plus les grains sont éloignés, plus les effets seront importants et provoque des effets inattendus. Etuver en doublant le papier.

L'Aquarelle sur soie mouillée :

Mouiller la soie tendue, avec de l’eau. Posez vos couleurs en commençant par les plus claires, reprenez le dessin au fur et à mesure du séchage de la soie en ajoutant des détails avec peu de peinture sur le pinceau, ou un pinceau presque sec lorsque la soie est presque sèche, pour donner du relief à votre dessin.

Peinture directe :

La soie se travaille par petite touche successive, du plus claire ou plus foncé, avec un pinceau très peu chargé en couleur. Il faut l’essuyer à chaque fois pour éviter à la couleur de fuser. C’est un procédé très délicat.